|  | De Renée Gaud et Gérard Brandelet
Aux Editions Altal (Chambéry)
"On m’appelle la Mère Gaud" retrace avec émotion, l’histoire d’une petite fille, d’une femme, d’une mère et d’une entrepreneuse exceptionnelle. Renée Gaud a du faire preuve de force vive. Entre problèmes d’argent, échec amoureux, déchirements personnels... elle a surmonté chaque épreuve de la vie, souvent en dépit du regard des autres.
Née en 1914, elle a vécu les deux guerres, a grandi aux chandelles et a connu les planches à laver... Son histoire est aussi un véritable témoignage des bouleversements économiques, technologiques et humains survenus en un siècle.
Les Auteurs
Renée Gaud est originaire du petit village de Ballaison, en Haute-Savoie, dont elle est devenue la matrone. Femme |
tenace et de caractère, elle a bâti sa renommée en travaillant dur toute sa vie, tout le temps.
A l’origine de Baby Coque (une entreprise de production d’œufs dont le cheptel compte aujourd’hui 450.000 poules, contre 500 dans les années 60, et dont le CA approche les 20 millions d’€ en 2011), elle décide, à 65 ans, de relever un nouveau défi. Alors que d’autres partent à la retraite reposer corps et esprit... Renée Gaud reprend une formation pour produire du foie gras en Haute-Savoie : une première dans la région ! Malgré la désapprobation de ses proches, les obstacles dressés par les professionnels du milieu, elle sera, comme toujours, l’unique décisionnaire de ses actes ! Aujourd’hui âgée de 98 ans, elle est à l’origine de deux entreprises florissantes et reconnues et pourtant vit toujours dans la maison qui l’a vue naître. Mieux connue sous le nom de la Mère Gaud, elle est aussi LE personnage incontournable de la région.
Gérard Brandelet a 57 ans et réside en Haute-Savoie depuis 1991. Avant de devenir biographe professionnel, il travaille dans le monde de l’habitat, une profession l’amenant à entretenir de nombreuses relations avec l’humain. Homme empathique, il a toujours su prêter une oreille attentive aux personnes en mal d’écoute. En 2009, il décide de bousculer sa vie et de réaliser l’un de ses désirs les plus profonds : devenir biographe.
En 2011, Francis Gaud, petit-fils de Renée Gaud, entre en contact avec lui : "Je ne voudrais pas que le nom de ma grand-mère subsiste dans les mémoires comme un simple label, une marque déposée. Avant que d’être reconnue sous la dénomination de La Mère Gaud et d’associer ce vocable au foie gras qu’elle produit, c’est une femme qui a connu une vie de labeur, riche de multiples expériences, notamment sur le plan professionnel. J’y pense depuis plusieurs années déjà, pourriez-vous écrire sa biographie ?". L’histoire commença ainsi.
"On m’appelle la Mère Gaud" est le fruit de nombreuses rencontres avec Renée Gaud et d’une collecte minutieuse de souvenirs tantôt poignants, tantôt émouvants.