Capitale historique de la Savoie, Chambéry offre un incroyable patrimoine.
Son architecture a subit toutes sortes d’influences italiennes et françaises et c’est avant tout ce qui rend son centre ville unique et attractif.
123 Savoie vous propose de parcourir les événements importants du 20ème siècle qui ont remodelé la ville de Chambéry telle que nous la connaissons en mettant en valeur les monuments historiques et en enrichissant la cité avec de nouveaux atouts.
20ème siècle
Classée monument historique, la maison devient la propriété de la Ville de Chambéry.
La maison des Charmettes, maison du XVIIIème siècle, est l’ancienne résidence d’été de Madame de Warens et c’est en ces lieux que Jean-Jacques Rousseau séjourna pendant une dizaine d’année. C’est autour de cette maison que le jeune philosophe dit avoir découvert la botanique et sa passion pour la nature, ainsi que l’amour pour Madame de Warens.Lire notre article
Construction d'une rotonde à structure métallique de type Eiffel de 108 m de diamètre pouvant contenir 72 locomotives.
Achevée en 1910, elle est dite monumentale car la plus grande jamais construite en France, avec ses 36 voies rayonnantes permettant de remiser 72 locomotives, à raison de 2 par voie, pour les manœuvres ou l’entretien. Cette symétrie, sorte de “Mécano” géant, se retrouve dans l’ensemble de la bâtisse et constitue un vrai régal architectural.Lire notre article
Un ouragan s'abat et tord le fût de la croix et il faut donc la remplacer.
Suite à un redoux inattendu entraînant la fonte des neiges, la Leysse et l'Albanne sont sorties de leurs lits pour déferler sur les quartiers de Garatte et du Larith.
Rue d'Italie, caves et boutiques sont devenues inabordables.
Visite du Président de la République Armand Fallières.
Une statue de Jean-Jacques Rousseau, sculptée par Marius-Mars-Valett a été dressée au Clos Savoiroux à l’occasion du 50ème anniversaire de la réunion de la Savoie à la France.
En 1911, à l'initiative de Marquis de la Serraz et à l'aide d'une souscription, une nouvelle croix est construite en béton armé et recouverte de plaques d'aluminium. Elle totalise 21,5 mètres de haut et est inaugurée le 2 juillet 1911 devant plusieurs milliers de personnes.Lire notre article
L'ancien monastère des franciscains du XIIIème siècle, devient le Musée Savoisien.
Il se situe Square de Lannoy de Bissy à Chambéry (à proximité des éléphants).
Le musée présente la Savoie à travers son archéologie, son histoire, son ethnographie et son art.Lire notre article
Lorsque Antoine Borrel, Gustave Pillet et Marius Foudraz lancèrent l'idée de rassembler les commerçants et industries de Chambéry à l'instar du fréquenté marché aux grains, ils n'imaginaient sans doute pas l'ampleur que leur foire allait connaître.
Créant dès 1921 le premier comité de direction, les trois hommes posèrent les bases d'une véritable institution, toujours aussi active après un siècle !
Monument situé au clos Savoiroux.
Pour ses 25 ans, ce fut le premier essai d'illumination de la croix.
Les halles métalliques sont devenues trop petites. Un concours est lancé, remporté par Pierre et Raymond Bourdeix, architectes à Lyon et Saint-Etienne.
Ce transfert est nécessaire car il faudra détruire les anciennes prisons pour pouvoir construire de nouvelles halles.
Les halles métalliques et les anciennes prisons sont démolies faisant place aux nouvelles Halles de 1.700 m². Commencé en 1937, le chantier est interrompu lors de la deuxième guerre mondiale et ne s’achève qu’en 1945.
En béton armé, poli à l’intérieur, granuleux à l’extérieur, son architecture est novatrice : un portique à grande portée tenu par des jambes de force soutient l’étage supérieur.
Le Président de la République Albert Lebrun (4ème à partir de la gauche) vint en personne constater le succès de la Foire de Savoie, accompagné par le Consul d'Italie Constantin de Chateauneuf à sa droite.
La Savoie est représentée à l’Exposition Universelle de Paris en 1937 par un village traditionnel avec sa chapelle et un carillon de 37 cloches.
Afin d’éviter son rachat par des étrangers, les Savoyards décident d’en faire l’acquisition en vue de l’offrir à la ville de Chambéry. Il sera ensuite installé dans la Tour Yolande du Château des Ducs de Savoie.
Octobre 1938, un arrêté municipal autorise la construction d'un nouveau cinéma.
Le projet réalisé par les frères Perron, architectes, est un immeuble haut de 5 étages et accueillant une salle de Cinéma et de Spectacles au rez-de-chaussée.
Il prononce un discours depuis une estrade sur la façade nord de l’Hôtel de ville de Chambéry.
Confiscation et déboulonnage de la statue de la Sasson par les Allemands sous la Seconde Guerre mondiale.
Statue du sculpteur Maxime Real del Sarte installée au jardin du Verney, côté Palais de Justice.
Bombardement du centre-ville à 10h45.
L'objectif est de détruire les infrastructures de chemin de fer, notamment les gares de triage, afin d'empêcher l'armée allemande d'acheminer des troupes et du matériel vers l'ouest de la France.
Une escadrille américaine composée de 72 bombardiers lâche près de 164 tonnes de bombes, soit 720 bombes de 227 kg chacune afin de paralyser la gare de triage.
La gare de Chambéry, son triage et 45 locomotives sont détruites, mais la rotonde ferroviaire reste intacte.
120 morts, 300 blessés et 3.000 sinistrés.
Dans les années 1950, le développement massif de l’automobile et celui des stations de sports d’hiver s’accompagnent d’embouteillages de plus en plus fréquents. Pour écouler les trafics grandissants, la couverture de la Leysse est alors la solution.
Entre 1958 et 1972, les travaux sont effectués en plusieurs phases entre la place de la Libération et le pont Gambetta. La Leysse disparaît alors du paysage chambérien sur près d’un kilomètre. Peu à peu, l’axe de béton est également reconquis pour les besoins du stationnement.
Des cérémonies et des festivités sont organisées toute l'année.
Chambéry fusionne avec deux communes limitrophes, Bissy et Chambéry-le-Vieux.
Le Groupe Mignola est une entreprise familiale fondée en 1968 et dont le siège est basé à Chambéry.
Devenue par la suite 2ème entreprise française du secteur de la fourniture et pose de revêtements, son activité historique est le revêtement scellé, marbre, chape, carrelage, mosaïque, sur tous types de chantier, en neuf ou en rénovation.
Le théâtre reçoit le nom du célèbre acteur et metteur en scène Charles Dullin (1885–1949), natif de Yenne.
Le domaine de Buisson Rond et le château du Comte de Boigne sont rachetés par la ville de Chambéry.Lire notre article
La 44ème Foire de Savoie s'installe à Bissy sur 15.000 m² couverts et 22.000 m² à l'air libre.Lire notre article
Par le décret du 27 juin 1979, le Centre Universitaire de Savoie (CUS) devient officiellement l’Université de Chambéry avec pour nom d’usage « Université de Savoie ».
Des travaux sont effectués pour garantir la solidité du monument.
De nombreuses entreprises sont ensuite contactées, mais aucune ne peut présenter de solution satisfaisante pour sa restauration, la soudure au plomb sur fonte faisant pratiquement partie des techniques abandonnées...Lire notre article
Le 13ème BCA quitte le quartier Verlet-Hanus de Chambéry pour s’installer en périphérie, au quartier Roc Noir à Barby, où il sera inauguré le 2 octobre 1981.Lire notre article
Le Conseil Municipal de Chambéry demande le classement de la fontaine en monument historique pour pouvoir faire appel à la filière des restaurateurs spécialisés travaillant habituellement pour le compte des monuments historiques.Lire notre article
La statue de la Sasson fut retrouvée décapitée dans une gare en Allemagne. Après restauration de la statue, elle fut une nouvelle fois inaugurée à son emplacement d'origine.
Le 1er TGV entre Chambéry et Paris-Gare-de-Lyon quitte Chambéry à 07h32 et arrive à Paris à 11h35, après raccordement à Culoz avec le TGV en provenance de Genève.
L’état des éléphants est très préoccupant. Un audit constate que l’épaisseur de la fonte est réduite à quelques millimètres par endroit et que les éléphants ont été “rafistolés” par des emplâtres de fer eux-mêmes recouverts d’une dizaine de couches de peinture...
Une restauration est réalisée sur les 4 éléphants.Lire notre article
Inauguration de l'espace culturel André Malraux.
Le Président rencontre à Chambéry et Albertville les équipes organisatrices des futurs XVIèmes Jeux Olympiques d'hiver d'Albertville 1992, érigés au rang de grand chantier national.
Remporté par Greg Lemon.
EDF réhabilite la croix et ses abords, et installe un nouveau système d'illumination.
Construction d'une Médiathèque au Carré Curial.
Au cœur de Chambéry, le Manège est situé dans un ancien manège de cavalerie datant de l’époque Sarde et dont les murs extérieurs ont été conservés.
Réalisé en 1992 par l'architecte Jean-Jacques Morisseau, il propose des espaces pluri-fonctionnels sur deux niveaux, avec une salle de conférence de 400 places et 8 salles de réunion.
La construction d'un nouveau lieu de vie : le Carré Curial, bâti à la place d'une ancienne caserne, donne à la ville de Chambéry une allure de cité nouvelle dont la culture est le noyau.
Le Carré Curial est une ancienne caserne napoléonienne édifiée en 1802 sur le modèle des Invalides. C'est un vaste quadrilatère de 100 mètres de côté avec une cour centrale bordée de portiques.
La caserne fut réhabilitée en 1980 pour la constitution d’un grand centre administratif, commercial et culturel inauguré en 1993. Le nom de la caserne provient du nom d'un général savoyard qui durant les guerres napoléoniennes s'illustra : Philibert Jean-Baptiste Curial, général de division, baron et comte d'Empire.Lire notre article
La Tour Yolande abrite un nouveau carillon de 70 cloches qui a remplacé l'ancien carillon de 1937. Il fut financé en grande partie par les habitants de Chambéry qui ont répondu à la souscription lancée pour sa construction.
Les cloches ont été réalisées par la fonderie de cloches Paccard à Sévrier.
Il est l'un des premiers d'Europe, de part le nombre de cloches et le plus performant du monde grâce aux innovations techniques qui le composent.Lire notre article
Un nouvel incendie ravage les combles et le dernier étage de l'aile orientale.
Le Tribunal de Commerce de Chambéry prononce la liquidation de la SAS Mignola Carrelages, numéro 2 du secteur en France, qui était implantée depuis plus de 50 ans à Chambéry.
Mignola Carrelages et ses 3 filiales cessent leurs activités. 140 salariés et 200 sous-traitants doivent trouver une solution de repli.
L'histoire ne s'arrête pas là...
Du 11ème au 17ème, des siècles de construction
Article à découvrir prochainement : Choisir Chambéry pour capitale fut un véritable acte de courage pour le Comte Amédée V. En effet, moins de 50 ans auparavant, le Mont Granier s’est effondré à quelques kilomètres de là et tout est à construire…
Après des années d’occupation française, la vie redevient douce à Chambéry en ce début de 18ème siècle. Jean-Jacques Rousseau a relaté les moments merveilleux, passés autour de Chambéry.
Toutefois, personne ne s’attend à la Révolution qui arrive…
C’est un siècle de bascule entre la Savoie et la France. De riches habitants, tel le Comte de Boigne, investissent dans le centre de Chambéry, façonnent les rues et érigent des monuments, tandis que le train arrive et que les industries s’implantent.
Les guerres européennes et les alliances vont forcer le destin de la Savoie…
Avec une histoire aussi riche, Chambéry avait pour défi d’entrer dans le 20ème siècle en préservant son identité et son incroyable patrimoine. Passage en revue des moments importants de l’évolution de la cité depuis 1900…
L’histoire est en marche à Chambéry avec la poursuite des restaurations des monuments historiques, l’ouverture à ciel ouvert de la Leysse et la mise en place de nouvelles infrastructures. C’est aussi une véritable réorganisation administrative des communes qui redonne à Chambéry un rôle central…