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Marie-Louise Cognacq-Jaÿ, une femme septimontaine

Marie-Louise Cognacq-Jaÿ, une enfant du pays qui fonda la Samaritaine

 

Marie-Louise Cognacq-Jaÿ

Marie-Louise Cognacq-Jaÿ

Fille de paysans née à Samoëns en 1838, Marie-Louise Jaÿ garde un temps les chèvres dans les alpages de son village natal avant de partir pour Paris, à 15 ans. Ville où elle marqua l’Histoire du commerce français, en participant à l’essor des Grands Magasins Parisiens à la fin du XIXème siècle. Elle fut la première vendeuse du Bon Marché.

Ce fut également à Paris qu’elle rencontre Ernest Cognacq, son futur mari. Ensemble, ils décident d’ouvrir La Samaritaine, en 1870, dans la lignée des grands magasins de l’époque, rompant avec la tradition du marchandage propre au petit commerce et offrant aux clients un choix démesuré, incarné par son futur slogan publicitaire « On trouve tout à La Samaritaine ».

Marie-Louise Cognacq-Jaÿ était une femme qui « ne concevait pas la vie sans le travail », d’après ses collaborateurs. Elle n’oublia jamais ses racines et revint à Samoëns pour y créer le jardin botanique alpin la Jaÿsina, qui fut inauguré le 3 septembre 1906.

 

Une vocation philanthropique

Sans héritiers directs, le couple crée, en 1916, la Fondation Cognacq-Jaÿ, reconnue d’utilité publique dans les domaines médical et social. Six ans plus tard, l’instauration du prix Cognacq-Jaÿ se soucie du repeuplement d’une France décimée par la Première Guerre mondiale en accordant une prime de 20.000 francs or aux familles nombreuses. Une maison de la Maternité, rue Eugène-Millon, un orphelinat… comptent également au rang de leurs œuvres sociales.

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