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Marie, la nouvelle 1ère motrice du Tramway du Mont-Blanc

Saint-Gervais-les-bains

Marie, la nouvelle 1ère motrice du Tramway du Mont-Blanc

 

© Dep 74 – L. Guette

Situé sur la commune de Saint-Gervais-les-bains, le Tramway du Mont-Blanc, train à crémaillère emblématique, est une propriété du Département de la Haute-Savoie. Le « TMB » qui permet d’accéder jusqu’au pied du glacier de Bionnassay, au nid d’aigle, conduit également les alpinistes au départ de la voie royale du mont Blanc.

Il y a quelques semaines, Martial Saddier, Président du Conseil départemental, et Jean-Marc Peillex, Vice-président délégué au tourisme, lac et montagne et maire de Saint-Gervais-les-Bains, ont dévoilé le design des quatre nouvelles motrices, qui arriveront bientôt sur le territoire de la Haute-Savoie.

Le Tramway du Mont-Blanc est le plus haut train à crémaillère de France. Sur une voie longue de 12,5 km, il part à proximité de la gare SNCF du Fayet à 580 mètres d’altitude, pour atteindre son terminus, le Nid d’Aigle à 2 372 mètres d’altitude, soit un dénivelé de 1 792 mètres. La ligne est exploitée aujourd’hui par la Compagnie du Tramway du Mont-Blanc, dans le cadre d’une concession, accordée en 2020 pour 15 ans et portant un nouveau projet touristique d’ampleur et respectueux de cet environnement exceptionnel.

Mi-avril 2022 : arrivée de la motrice Jeanne.
Automne 2022 : arrivée des motrices Anne et Marguerite.
Mise en service : Hiver 2022-2023

© Dep 74 – L. Guette – 2

Xavier Roseren, Député de la Haute-Savoie ; Mathieu Dechavanne, PDG de la Compagnie Tramway du Mont-Blanc ; Jean-Marc Peillex, Vice-président délégué au tourisme, lac et montagne et maire de Saint-Gervais-les-Bains ; Jean-Louis Debré, Ancien ministre et Président de l’Assemblée nationale ; Martial Saddier, Président du Conseil départemental de la Haute-Savoie ; Lionel Tardy, Vice-président délégué aux routes et bâtiments, pistes cyclables mobilités et numérique, et Daniel Déplante, Président de la commission infrastructures routières, transports et mobilité, bâtiments, aménagement numérique

Un siècle d’histoire

Entre 1835 et 1905, de nombreux projets sont imaginés pour s’approcher du Mont-Blanc. En 1904, le Département choisit le projet Saint-Gervolain porté par l’ingénieur en chef Henri Duportal et conclut, avec la Compagnie du Tramway du Mont-Blanc, un contrat de concession relatif à la réalisation de la voie ferrée et à son exploitation. En 1906, les travaux commencent. Après plusieurs années de travaux, le premier tronçon de voie, jusqu’au col de Voza, est inauguré le 25 juillet 1909, avec deux trains à vapeur (2 locomotives 1907 et 6 voitures 1908) et ouvert au public pour deux voyages par jour. À l’origine, le projet du TMB prévoyait d’atteindre l’aiguille du Goûter puis, dans un deuxième temps après études, le sommet du mont Blanc. La Première Guerre mondiale met un terme à ces ambitions et stoppe les travaux.

Le parc des trains à vapeur comprend jusqu’à 5 locomotives (1910) et est exploité jusqu’au printemps 1955, date à laquelle l’exploitation est suspendue pour la modernisation et l’électrification. La nouvelle ligne dans sa version électrique est ouverte le 2 juin 1957. Des travaux de rénovation de la voie ont été entrepris depuis 2012.

Les nouvelles motrices

Lionel Tardy, Jean-Marc Peillex, Martial Saddier et Mathieu Dechavanne – © Dep 74 – L. Guette – 1

Le contrat de concession prévoit notamment le renouvellement et l’acquisition d’un matériel roulant neuf, garantissant la sécurité des usagers et une meilleure accessibilité. Les 3 trains actuels, en service depuis 60 ans, seront remplacés et un 4e sera mis en service. Les trains garderont leur identité : Jeanne, Anne et Marie, qui sont les prénoms des filles du directeur du TMB, Pierre Noury. Le 4ème train portera le nom de sa 4ème fille : Margueritte.

Les trains actuels permettent de transporter 200 passagers maximum, avec une capacité de 120 places assises. Les nouveaux trains disposeront d’une capacité équivalente, soit 120 places assises et 80 debout. Le fait d’acquérir un 4ème train permettra notamment d’améliorer le confort des clients en augmentant les rotations pour permettre aux clients de voyager assis. Ces nouvelles motrices permettront des évolutions importantes pour transformer l’expérience client et l’exploitation :

  • De temps de trajet : moins d’une heure, avec une vitesse maximale de 20 km/h, contre 15 km/h aujourd’hui.
  • De garantie supplémentaire de sécurité, avec 2 postes de conduite
  • D’accessibilité aux personnes à mobilité réduite avec un accès de plain-pied aux rames
  • De développement durable : les trains actuels sont déjà vertueux étant électriques, mais les nouvelles motrices, électriques également, bénéficieront d’un système de recharge à la descente, pour optimiser leur consommation
  • De transmission d’information et d’animation : elles seront équipées d’écrans et de systèmes de sonorisation pour donner de l’information aux clients et animer les trajets.

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