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La Leysse, une rivière vivante au cœur de l’agglomération

La Leysse, une rivière vivante au cœur de l’agglomération

 

La Leysse - © Sergio Palumbo - 123 Savoie

La Leysse – © Sergio Palumbo – 123 Savoie

Une digue est un ouvrage de protection avant d’être une piste cyclable. Elle sert à lutter contre les inondations et contenir la Leysse en crue. Aujourd’hui, il est urgent d’agir car une rupture est probable : les constructions datent de 1850 à 1900 et les digues sont constituées de matériaux perméables. Une brèche peut entrainer l’inondation par 1 m d’eau de la zone de Bissy en moins de 24h pour un coût des dégâts pouvant aller jusqu’à 500 K€.

Les travaux visent principalement à protéger les personnes et les biens et aussi restaurer la rivière dont l’état écologique est jugé dégradé, au sens de la directive européenne sur l’eau.

Rénover les digues c’est aussi renaturer la rivière et embellir son environnement à 3 ans

Sur les 17 M€ alloué au chantier Leysse-Hyères, 4M€ sont consacré à des opérations de renaturation. Elles visent à rendre la rivière vivante, en voici les principales mesures :
– Élargir la rivière pour lui donner plus d’espace et donc plus de respiration,
– Diversifier le fond pour que les poissons puissent à nouveau coloniser cette belle rivière,
– Reconnecter la rivière avec les milieux humides,
– Supprimer les seuils pour faciliter la circulation des truites,
– Replanter un cortège de végétation : arbre de haute tige, arbres buissonnants…

Pourquoi les arbres sont-ils une menace pour les digues ?

Pour ce type d’aménagement, le Ministère de l’environnement exige de « procéder à un travail sévère d’éclaircissement de la végétation en place. Il peut s’agir d’opérations préalables de fauchage, de débroussaillage, d’élagage, d’abattage / recepage, voire de dessouchage de la végétation existante ». Les arbres fragilisent la stabilité des digues, à cause de leurs racines, et empêchent la bonne surveillance des ouvrages de protection : les talus et les berges doivent rester accessibles en permanence. Les décisions d’abattage concernent :
– Les arbres susceptibles de basculer et d’arracher un morceau de digue.
– Les racines en décomposition, favorisant l’apparition de « renards hydrauliques » : une infiltration suite à un effondrement localisé au cœur de la digue.
– Le risque d’’accumulation en cas de fortes crues de nombreux arbres à l’entrée des ponts.

Quelle végétation sera plantée ?

Arbres : 1.200 unités, surtout le long de la piste cyclable entre pont CD16A et le pont de l’échangeur. Ces arbres feront 20 à 30 m de hauteur dans 10 à 20 ans.

Saules arbustifs :
– 56.000 unités, le long de la rivière (berge et abords du lit mineur),
– Ces arbustes poussent de 1,50 m/ an : ils feront 4 à 10 m de hauteur dans 3 à 5 ans.

Essences forestières arbustives :
– 5.100 unités, surtout sur les hauts de berges,
– Ces arbres feront 2 à 6 m de hauteur dans 3 à 7 ans.

Semis :
– 14,3 ha seront semés en prairie rustique, surtout en berge et en digue.

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