Voie verte en rive Est du Lac d’Annecy
Inauguration de la section Menthon – Talloires
Christian Monteil, Président du Conseil départemental de la Haute-Savoie, a inauguré le 10 juillet 2015, aux côtés de Pierre Bruyère, Président du SILA, Antoine de Menthon, Maire de Menthon-Saint-Bernard, et Jean Favrot, Maire de Talloires, la 4ème tranche de la voie verte en rive Est du lac d’Annecy : la section Menthon / Haut de la côte de Talloires.

Christian Monteil, Président du Conseil départemental de la Haute-Savoie, a inauguré la section Menthon-Talloires, aux côtés de Jean-Claude Carle, Sénateur, Antoine de Menthon, Maire de Menthon-Saint-Bernard, Sylviane Rey Conseillère départementale du canton de Faverges, Jean Favrot, Maire de Talloires, Pierre Bruyère, Président du SILA, Jean-Paul Amoudry, Conseiller départemental du canton de Faverges, et de nombreux élus locaux. – © Dep_74
Réalisée sous maîtrise d’ouvrage départementale, pour un coût de 3,6 M€, cette voie verte s’étend sur 2,2 km. Débutée en mars 2014, la section Menthon / haut de la côte de Talloires, qui représente un aménagement sur 2,2 km, a été réalisée en deux phases. La première correspond au tronçon de la sortie du chef-lieu de Menthon-Saint-Bernard à Echarvines, et la seconde au tronçon depuis Echarvines jusqu’au sommet de la côte de Talloires. Trois carrefours ont été réaménagés :
– Le carrefour des Trappes, aménagé en tourne à gauche, permettant ainsi aux automobilistes mais égalem ent aux cyclistes de traverser la RD 909A pour rejoindre le chemin des Trappes et la voie verte. Cet aménagement est inscrit sur un plateau surélevé pour limiter la vitesse.
– Le carrefour d’Echarvines, reconfiguré pour une meilleure lisibilité. Il comprend lui aussi un plateau surélevé et des arrêts de car accessibles pour les personnes à mobilité réduite (PMR).
– Au niveau du carrefour des Granges, les arrêts de car ont aussi été mis aux normes PMR avec intégration de la fin de la voie verte.
Le projet de voie verte en Rive Est du lac d’Annecy

Image d’illustration
La « Promenade cyclable du Lac d’Annecy », construite sur la rive Ouest du lac sur l’emprise de l’ancienne voie ferrée reliant Annecy à Albertville, est aujourd’hui l’une des voies vertes les plus fréquentées de France. Offrant des vues magnifiques sur le lac et sur les montagnes environnantes, elle propose un cheminement en site propre, d’Annecy à Ugine. Elle est prolongée jusqu’à Albertville par une véloroute. Pour poursuivre cette orientation forte, il a été décidé d’opérer des aménagements cyclables en rive Est du lac d’Annecy. Ce projet s’étend de la sortie d’Annecy-le-Vieux jusqu’à Doussard et comprend son raccordement à la piste rive Ouest. L’objectif premier de la voie verte est la sécurisation de l’ensemble de cette rive du lac, très fréquentée. Elle permettra également la liaison cyclable inter-bourg et le développement du mode doux, alternative à la voiture individuelle.
Suite aux diverses études, notamment environnementales, le projet a été déclaré d’utilité publique le 30 septembre 2008. Réalisée sous maîtrise d’ouvrage du Département, la véloroute en Rive Est du lac d’Annecy comptera au total 15,5 km d’aménagement cyclables, dont 12 km en voie verte, 1 km en bande cyclable, et 2,5 km en piste monodirectionnelle.
Rappel : les tranches déjà réalisées
Les premiers travaux des aménagements cyclables de la rive Est du Lac d’Annecy ont été engagés en 2011. Avant la section inaugurée ce jour, 3 tranches ont été réalisées :
– La section Talloires – La Conche, réalisée en 2011, pour un montant de 1,1M€ TTC
– La section Côte de Talloires en 2012 – 2013, pour un montant de 1,4M€
– La section Annecy-le-Vieux – Chavoire, réalisée en 2013 et terminée début 2014, pour un montant total de 3,4M€.
« En 2015 le Conseil départemental consacre près de 186 M€ au développement des infrastructures routières et aux transports… »
Les projets de véloroutes / voies vertes en Haute-Savoie
Plusieurs véloroutes / voies vertes structurantes sont en cours de développement par le Conseil départemental, dans le cadre du Schéma départemental : ViaRhôna, Léman Mont Blanc, Sud Léman, Sillon Alpin, Frontalière et Aravis. Certaines sections sont sous maitrise d’ouvrage départementales, d’autres sont menées par d’autres collectivités locales.
♦ Véloroute Léman Mont-Blanc : Secteur Annemasse Agglo, Bonneville, Marignier, Cluses – Sallanches, Sallanches le Fayet…
– Section Cluses – Le Fayet : Le tracé se situe entre l’office de tourisme de Cluses et la gare du Fayet. Le linéaire à l’étude est de 24 km de véloroute dont 20 km de voie verte comprenant plusieurs passerelles. Le projet a été décomposé en 4 tronçons ; celui de Sallanches a été réalisé en 2012. Le dossier DUP est en cours de finalisation, la déclaration loi sur l’eau a été validée par les services de l’Etat et l’enquête publique est planifiée pour le 1er semestre 2016.
– Section Marignier : La section de voie verte à Marignier, d’une longueur de 2 km comprenant une passerelle sur le Giffre, permettra de relier les sections déjà réalisées, Cluses – gare de Marignier d’une part et Marignier – Bonneville d’autre part. Les études techniques et les dossiers administratifs réglementaires sont en cours. Le dossier DUP est prévu en 2016 et l’enquête en 2016/2017.
– Section Bonneville – Annemasse : Sur l’agglomération d’Annemasse, le tracé est calé et l’Agglomération d’Annemasse avance sur les études. A la sortie de Bonneville, plusieurs scénarii sont à l’étude en partenariat avec les communes concernées.
– Section Vallée de Chamonix : La communauté de commune Vallée de Chamonix Mont-Blanc réalise des études sur les déplacements doux au sein de la vallée ainsi que su r la définition d’un tracé pour la véloroute.
♦ Véloroute Sud – Léman
– La section à l’étude, sous maitrise d’ouvrage départementale, se situe sur la Presqu’île du Léman entre Nernier et le port de Sciez. Le linéaire en voie verte est de 8 km, positionné côté lac. Les communes d’Yvoire et d’Excenevex sont maîtres d’ouvrage sur leur traversée d’agglomération. La section en sortie d’Yvoire, rejoignant le domaine de la Chataignière , a été réalisée en 2007. Les différents dossiers réglementaires (DUP, dossier loi sur l’eau, Natura 2000, mise en compatibilité du PLU) sont en cours de finalisation et l’enquête publique est planifiée en 2016.
– Entre Nernier et Chens-sur-Léman : calage du tracé en cours. Des réalisations sous maitrise d’ouvrage communale ont été réalisées ou sont en cours, à Messery et Chens-sur-Léman.
– Entre Port de Sciez et Thonon, la section port de Sciez – port Séchex est sous maitrise d’ouvrage communale et un travail de calage est en cours avec la commune d’Anthy-sur-Léman.
♦ Véloroute La Frontalière
Des réflexions et des études préliminaires sont en cours avec le Canton de Genève afin de définir un tracé Franco-Suisse pour cette véloroute transfrontalière.
♦ Véloroute du Sillon Alpin
Des projets de voie verte sont en cours d’étude dans le secteur de Sillingy, ainsi que des recherches de tracé pour prolonger l’itinéraire jusqu’au lac de la Balme-de-Sillingy.
♦ Véloroute des Aravis
Une prolongation des bandes cyclables en amont du Pont de Morette est en cours. Une réflexion et des études préliminaires pour prolonger cette véloroute jusqu’à Thônes sont menées.
♦ Véloroute Via Rhôna du Léman à la Méditerranée
Cette véloroute d’intérêt national reliera à terme le lac Léman à la mer méditerranée. Le Département de la Haute Savoie est concerné par 145 km d’itinéraire, de Saint-Gingolph à la limite avec la Savoie à Seyssel. Elle s’appuie sur les véloroutes Sud Léman et Frontalière. Des aménagements ont déjà été réalisés :
– Commune de Seyssel : la voie verte à Seyssel et les bandes cyclables de Seyssel au pont de Châtel.
– Vulbens : une section de voie verte a été inaugurée le 4 juillet dernier. Des études en cours pour la section en voie verte dans le bois de Vosogne, la création de bandes cyclables entre Mons et le pont de Châtel (soit 5.50 km d’aménagement) .
En 2015 le Conseil départemental consacre près de 186 M€ au développement des infrastructures routières et aux transports, dont une large part sera dédiée aux investissements structurants. Responsable de l’entretien et de l’exploitation de 3.000 km de routes, dont de nombreuses routes de montagne, du réseau routier mais aussi des transports en commun interurbains, le Conseil départemental a fait le choix d’adopter une approche globale de la mobilité, en prenant en compte les évolutions du territoire, afin de répondre au mieux aux besoins sociaux, économiques et de déplacement de la population, tout en conciliant sécurité, mobilité et préservation de l’environnement.