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Fête de la Musique

Fête de la Musique 2023

– le 21 juin 2023

La Fête de la Musique, grande manifestation populaire gratuite et ouverte à tous, célèbre depuis sa création la musique vivante et met en valeur la diversité des pratiques musicales, ainsi que tous les genres musicaux. Le 21 juin prochain, nous célébrerons ensemble la musique sous toutes ses formes.

La Fête de la Musique est un événement participatif, festif et collectif : fait pour et par le public. Ainsi, comme chaque année depuis 1982, la nuit du 21 juin, nuit du solstice d’été, chacun est invité à venir jouer et écouter de la musique dans l’espace public, à venir vivre un moment de partage autour de concerts donnés par des amateurs et/ou des professionnels. C’est aussi une fête incitative qui donne envie à ceux qui ne connaissent pas encore la musique de la découvrir et de se lancer à leur tour dans l’apprentissage d’une pratique musicale. Depuis les origines, le succès de la Fête ne se dément pas en France. Et l’ampleur est telle que plus de 120 pays et 700 villes dans le monde l’ont célébrée, la transformant en une manifestation musicale internationale emblématique.

Pour connaître la liste des concerts de votre ville, il vous suffit de prendre contact avec la Mairie de votre commune, de votre quartier, ou à l’Office de Tourisme, Maison du tourisme…

La Fête de la Musique a son histoire

En 1669, Louis XIV créait l’Académie royale de musique… Le soutien de l’État dans le secteur musical ne date pas de ces cinquante dernières années !

© Sergio Palumbo – 123 Savoie

Toutefois, à la création du ministère de la Culture en 1959, si l’État apporte son soutien à l’Opéra de Paris, aux associations symphoniques parisiennes et à un certain nombre de structures de diffusion, d’animation et de pédagogie, ces interventions dispersées ne constituent pas à proprement parler une approche et une politique cohérentes. A cette période, la situation de la musique en France est difficile, avec guère plus d’une quarantaine d’écoles de musique, un seul conservatoire supérieur créé en 1795, et des institutions de diffusion symphonique et lyrique asphyxiées par le manque de moyens. De plus, à l’arrivée d’André Malraux à la tête du tout nouveau ministère des Affaires culturelles, l’enjeu de la musique n’est pas d’emblée pris en compte dans la politique culturelle.

Ce n’est qu’en 1966 que l’État va lancer une politique de la musique, à l’issue d’une période de tensions et de débats houleux parfois décrits comme une « guerre des musiciens ». Deux facteurs au moins sont à la source de ces tensions. D’une part, l’inquiétude des musiciens professionnels voyant leur situation se dégrader. D’autre part, l’opposition entre deux visions de politique culturelle, l’une promouvant l’établissement d’une politique de la musique spécifique, visant à la reconstruction des systèmes de production et d’enseignement de la musique, l’autre défendant l’intégration de la musique aux enjeux de la politique mise en œuvre par la direction du théâtre et de l’action culturelle. Cette controverse prend fin au printemps 1966, avec la création d’un « service de la musique » au sein de la direction générale des arts et des lettres, service qui est confié à Marcel Landowski, compositeur et, depuis 1964, inspecteur de l’enseignement musical au Ministère.

A partir de 1966, le développement d’une politique pour la musique va s’appuyer sur deux impulsions fortes : celle de la fondation (1966 à 1974), puis celle de l’ouverture (1982 à 1986). Le plan décennal de Marcel Landowski, préparé à partir de 1966, met l’accent sur l’identification et la création des structures professionnelles jugées nécessaires à la vie musicale, et ce de façon organisée et étagée. Ce plan est principalement caractérisé par le renforcement du réseau d’enseignement de la musique, la rénovation ou la création d’orchestres et de théâtres lyriques régionaux et le développement de la vie chorale. Une quinzaine d’année plus tard, en 1982, l’arrivée de Maurice Fleuret va de pair avec le lancement d’une politique d’ouverture, qui s’inscrit dans un contexte budgétaire exceptionnel. Prônant l’égale dignité de tous les genres musicaux et le « décloisonnement » des cultures, l’action de l’Etat s’ouvre alors aux domaines les plus variés : la chanson, le rock, le jazz, les musiques traditionnelles, en ne reniant cependant aucun des secteurs soutenus jusqu’alors (1983 Premier Zénith à La Villette – 1986 Création de l’Orchestre national de jazz…).

© Sergio Palumbo – 123 Savoie

L’objectif d’une présence de la musique contemporaine et des compositeurs vivants sur tout le territoire marque également l’action de cette époque, avec notamment la création du festival Musica et le développement des studios de création. Cette période est également caractérisée par le soutien aux pratiques des amateurs, au développement du chant choral, par la politique en faveur de l’enseignement du chant et de la pédagogie… Cette politique, que symbolise la création en juin 1982 de la Fête de la musique, s’affiche ainsi de façon plus spontanée, en lien étroit avec la société et avec la diversité des enjeux musicaux. Toutefois, même si elles constituent des moments emblématiques de l’histoire de la politique musicale, ces phases d’élan s’inscrivent également dans la continuité d’une politique sans cesse revisitée pour s’adapter aux évolutions artistiques, sociales, administratives et technologiques rencontrées. Et c’est dans cette continuité que se sont inscrites les actions toujours engagées et déterminées des successeurs de Marcel Landowski et de Maurice Fleuret. (Opéra Bastille en 1989 – Hall de la Chanson en 1990 – Centre National des Variétés en 2002…).

Chaque année le ministère de la Culture consacre une enveloppe à l’action qu’il conduit en faveur de la musique et pour le développement du spectacle vivant.

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