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Børge Ousland, le gardien des pôles, par Benoît Heimermann

Børge Ousland, le gardien des pôles

Par Benoît Heimermann
Avec la participation de Børge Ousland
Aux Éditions Paulsen

« S’il existe un authentique aventurier de l’extrême, c’est lui ». Voilà comment Jean-Louis Étienne présente celui sans qui Mike Horn ne serait certainement pas revenu vivant de sa dernière expédition au pôle Nord. L’homme est discret, secret même, mais c’est un grand. Un héros dans les pays scandinaves. Il a été le premier à rallier le pôle Nord et le pôle Sud en solitaire et en autonomie totale, le premier à traverser le continent antarctique et l’océan Arctique de semblable façon. Et aujourd’hui, l’infatigable explorateur de 61 ans s’est fixé comme objectif de traverser les plus grands glaciers du monde pour témoigner de leur état.

Aux antipodes d’un Mike Horn aventurier cathodique par trop tapageur dont il admire l’abattage à défaut d’apprécier les méthodes, Ousland a fait sienne, depuis toujours, une naturelle volonté de privilégier la pédagogie aux superlatifs. Ce livre entend rendre hommage à un artiste qui considère les étendues glacées comme des vigies méritant tout notre respect et qui milite pour la sauvegarde de ces territoires d’exception.

Benoît Heimermann apprécie de semblable façon les bibliothèques encombrées et les voyages au long cours. Grand reporter au Matin de Paris et à L’Équipe Magazine pendant près de 40 ans, il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages et d’une demi-douzaine de documentaires télévisés et a reçu le prix de la Fondation Mumm pour une série de reportages consacrés à Muhammad Ali. Il est également Président d’honneur de l’Association des écrivains sportifs. Aux éditions Paulsen, il a publié Femmes des pôles (2015) et Albert Londres, la plume et la plaie (2021).

« De quoi Børge Ousland est-il le nom ? D’abord et avant tout d’un savoir-faire, d’une procédure, d’une méthode. Très tôt mise au point, originale entre toutes, dupliquée à foison. Trente ans après ses exploits les plus retentissants, il n’est pas un candidat aux extrêmes arctiques et antarctiques qui n’envisage ses découvertes à venir sans se soucier de l’avis préalable de la référence reconnue et consacrée par tous. Ils sont innombrables, de toutes compétences et nationalités, à avoir fait le voyage d’Oslo pour analyser au mieux les obstacles et difficultés promises. À confronter leurs options à celle de l’oracle. À évaluer leurs trouvailles par rapport à ses propres acquis ».

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