Entre décembre 1835 et 1848 Garibaldi passe une longue période d'exil en Amérique du sud. Il rentre en Italie peu après le début de la première guerre d'indépendance italienne. Sa réputation l’ayant précédé, il offre son épée au roi de Sardaigne et identifie désormais son destin à celui de l'Italie. Découragé et blessé dans son orgueil, il s'embarque d'abord pour la Tunisie, Tanger, New York, le Pérou, Lima, la Chine, Manille, l'Australie… Garibaldi quitta New York pour la dernière fois en 1853. On peut trouver une statue qui lui est dédiée au Washington Square Park dans le centre de New York. De retour en Italie, il achète la moitié de l'île de Caprera, île de l'archipel sarde de la Madeline, pour le prix de 35 000 lires. Il construit une ferme avec une trentaine d'amis et il devient paysan, forgeron et éleveur, possédant des d'oliviers et un vignoble. En 1858-1859, Garibaldi est chargé par Cavour, qu'il a rencontré pour la première fois en 1857, de constituer des troupes, de près de 5 000 hommes qui deviendront par la suite le corps des Chasseurs des Alpes avec le grade de major-général. En mars 1860, il est élu député de Nice. Le 15 avril, Nice devient française. Garibaldi démissionne de son mandat ne pouvant se faire à l'idée du "troc de Nice". D'avril à