| | Le Col du Petit-Saint-Bernard a ouvert ce mardi 29 mai 2012. Image symbolique avec la rencontre à la mi-journée des fraiseuses française et italienne ! Premiers cyclistes, premières marmottes... L’ouverture de la route, assez spectaculaire avec la quantité de neige encore présente marque le coup d’envoi des nombreux passages constatés au Col chaque saison et bien sûr l’approche de la saison d’été ! |
Col du Petit-Saint-Bernard - © Alessandro Polledri - VDA
| | Situé à huit kilomètres seulement de la station de La Rosière, le Col du Petit Saint-Bernard sépare la Haute-Tarentaise (commune de Séez) de la Vallée d’Aoste (commune de La Thuile). Il marque depuis 1860 (date de l’annexion de la Savoie à la France), la frontière administrative entre la France et l’Italie.
A 2188 m d’altitude, il a été pendant des millénaires une voie transalpine stratégique empruntée par les pèlerins, les contrebandiers, les émigrants et |
les belligérants. Depuis la percée des tunnels plus accessibles du Mont-Blanc et du Fréjus, le Col a perdu son rôle primordial de jadis. Il n’en reste pas moins aujourd’hui un site touristique majeur du fait de sa richesse historique, naturelle et culturelle. Fermé à la circulation routière de novembre à mai, le Col reste néanmoins accessible aux visiteurs en hiver. Situé au coeur du domaine skiable international Espace San Bernardo depuis la saison 1984/1985, il se prête en effet volontiers à la pratique du ski, de l’héliski ou encore du snowkite.
Les traces d'un vaste cercle de pierres appelé "Cromlech" témoignent du passage des hommes au Col du Petit-Saint-Bernard dès la Préhistoire. Il aurait pu être utilisé en 218 av. J-C par l'armée d'Hannibal, escortée d’une trentaine d’éléphants, pour traverser les Alpes vers la plaine du Pô. En 45 avant notre ère, les Romains construisent sur ordre de Jules César, une voie romaine reliant Milan à Vienne. C'est cette voie, nommée "Alpis Graia", qui sera utilisée jusqu'en 1866, date à laquelle elle sera remplacée par la route carrossable actuelle. Ils construisent aussi une "Mansio", sorte de relais destiné à héberger les voyageurs. Ils érigent enfin la "Colonne de Joux" : un monolithe au sommet duquel trône la statut de Jupiter, remplacée par la suite par une statue en mélèze de Saint-Bernard.
Merci à l'Office de tourisme de la Rosière et à la Région Autonome de la Vallée d'Aoste, de nous avoir permis de réaliser cette page.
|
|