La CGT réagit
L’Etat français refuse de tenir ses engagements
Depuis le 05 mai 2004, date du mémorandum franco-italien sur le financement de la liaison transalpine Lyon / Turin, l’Etat français n’a toujours pas inscrit à son budget sa contribution financière pour la période 2007 / 2013, afin d’obtenir l’accord de la commission européenne sur le financement de la partie française. Pire même, alors qu’un appel à projets était à nouveau lancé par la commission européenne concernant les crédits réseaux transports européens 2007 / 2013 et que les Etats devaient faire remonter leurs projets avant le 23 juillet 2007 pour obtenir un financement européen, le gouvernement français traîne toujours les pieds. C’est inadmissible et proprement scandaleux affirme la CGT.
Le gouvernement français remet en cause sa signature sur le protocole du 19 mars 2007 entre la SNCF, RFF et 12 collectivités territoriales de Rhône-Alpes. De fait, le gouvernement français met en péril la réalisation de la transalpine Lyon / Turin et le report modal de la route vers le rail pourtant indispensable pour désengorger les vallées alpines des millions de camions qui y transitent chaque année. D’un côté, le discours du président de la République pour une grande conférence sur l’environnement, l’écologie et le développement durable à l’automne. De l’autre, les actes avec le non respect des engagements pris antérieurement pour gagner un report modal et la non réalisation de la liaison transalpine Lyon / Turin. Le premier ministre, sollicité depuis le 13 juin 2007 par les élus du conseil régional Rhône-Alpes, malgré de nombreuses relances, n’a toujours pas répondu, alimentant ainsi les inquiétudes sur sa non décision. Le refus du gouvernement français de demander le financement de 200 millions d’€ à l’Union Européenne pénalise lourdement toute avancée du projet. La CGT alerte l’Etat français sur la lourde responsabilité qu’il porterait en cas d’échec de la réalisation de cette liaison, pourtant décidée le 29 janvier 2001 par les chefs d’Etat français et italiens. La construction d’une infrastructure nouvelle est absolument nécessaire pour permettre le report modal désormais admis tant en France qu’en Italie.
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