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Pays du Léman - Chablais
Thonon-les-Bains.+ VilleThonon-les-Bains.• | dernière mise à jour : 23/10/2005.
Située sur la rive méridionale du Léman, Thonon-les-Bains offre dès le printemps l'image d'une station balnéaire et thermale, toute baignée de l'horizon changeant du plus grand lac d'Europe occidentale. Du port de plaisance 800 places, où l'on se prélasse aux terrasses des cafés-restaurants, la promenade des quais conduit à une vaste plage aménagée de piscines, toboggan nautique et terrains de sports. Au delà se trouve le domaine du château de Ripaille et son arboretum, ainsi que les petites plages naturelles de la Pinède et de la Châtaigneraie. A l'opposé le typique village de pêcheurs, ses guérites colorées et son écomusée de la Pêche, puis l'embarcadère des grands bateaux à vapeur de la Compagnie Suisse achèvent de donner à Thonon des airs de bord de mer. Le label national France Station Nautique est la consécration officielle de cette vocation nautique. Mais il suffit de tourner la tête pour se souvenir que nous sommes ici en Haute-Savoie, tout près des Préalpes. Les chemins de randonnées, l'air vivifiant et les riches traditions des vallées de Morzine et d'Abondance sont une invitation permanente aux excursions en montagne. Quant à la ville très commerçante et animée elle est le coeur battant de la rive française du Léman.à goûter
Le Pays du Léman ne manque pas de saveurs… Les restaurants proposent aussi bien les plats raffinés de poissons du lac, que les spécialités savoyardes traditionnelles. Les vins blancs AOC (Ripaille, Crépy, Marignan et Marin) ont leur place sur la table… et l’eau minérale Thonon évidemment !
à explorer
Avec ses jardins fleuris, Thonon-les-Bains a déjà un petit air helvétique, de la Suisse dans les idées... Depuis les belvédères de Thonon on voit, de l’autre côté du lac, le Jura suisse.
Genève, Lausanne, Montreux et le château de Chillon sont à deux pas. Mais les balades se font avant tout du côté des montagnes haut-savoyardes, par les vallées de Morzine et d’Abondance ou par le plateau de Gavot.
La vocation touristique de Thonon-les-Bains
Le Tourisme lémanique s'est développé au XIX siècle avec l'essor des stations thermales du bord du lac (Evian, Amphion, Thonon-les-bains). Le Léman qui était jusqu'alors lié au dur labeur (transports lacustres, pêche) appartenait surtout au petit peuple qui y travaillait. Avec ces curistes fortunés venus "prendre les eaux" au bord du Léman, s'installent dans les grands hôtels et les belles villas toute une intelligentsia que rejoignent les peintres et écrivains romantiques (Lamartine, Shelley, lord Byron, Hugo...) contemplatifs du Léman. Le lac devient digne d'intérêt. Les communes à l'image de Thonon ouvrent des perspectives sur le lac jusque là souvent caché par des murs. Depuis, la valorisation touristique du Léman n'a pas cessé : aménagements de ports de plaisance, plages, jardins, équipements de loisirs, restaurants où sont servis les poissons du lac (en haute saison les filets de perches lémaniques très prisés ne suffisent pas toujours !) aménagement d'une marina à Thonon au delà du château de Ripaille, casino d'Evian, bateaux promenade etc, avec une évolution progressive vers un tourisme de plus en plus populaire se traduisant par des animations moins confidentielles (les concerts de musique classique sont toujours de mise, mais on assiste aussi à des spectacles de rue, des concerts gratuits dans les ports, des tournois de pétanque et compétitions nautiques populaires).
Ville haute et ville basse entre lac et montagne
Adossée aux Préalpes du Chablais, Thonon-les-Bains est construite dans un site naturel en forme d'amphithéâtre, aux 3 terrasses successives.
La ville haute, où sont regroupés la plupart des commerces, jouit d'une vue exceptionnelle sur le Léman, particulièrement au niveau des jardins en belvédère. Le Centre Thermal lui aussi domine le lac.
Pour passer du centre ville au quartier ancien de Rives, la "plongée" vers le lac se fait par des petits sentiers pentus ou par le funiculaire (si précieux dans le sens de la montée !). Terrasses sous les platanes, longue promenade le long des quais. En chemin le club de voile et la plage municipale. Enfin le domaine de Ripaille qui ferme l'anse de Thonon, puis la réserve naturelle du delta de la Dranse.
Port de plaisance et port de pêche - l'appel du large
Les quelques 800 bateaux ancrés dans le port de plaisance évoquent irrésistiblement le bord de mer. De quoi oublier les Alpes pourtant si proches !
Plus discret, blotti derrière le château de Rives, le port de pêche joue ici un rôle appréciable pour les touristes gastronomes. Depuis les pittoresques guérites de leur village, une dizaine de pêcheurs professionnels partent avec leurs filets et nasses à l'assaut du vaste Léman, en toutes saisons et par tous les temps. Les vacanciers, qui dégustent filets de perche, féras, lottes, ombles-chevaliers ou truites apprécient la finesse des saveurs lémaniques, en alternant avec les plaisirs de la solide cuisine du Chablais.
Une ville à vivre...
Thonon-les-Bains, ville de 30 000 habitants s'ouvre largement sur l'espace du lac, tantôt dégradé de bleus, tantôt mêlant avec bonheur le gris le rose , le mauve et l'orangé. On jouit de ce panorama depuis les jardins-belvédères, le parc thermal, le boulevard de la Corniche ou simplement au hasard d'une petite rue.
Côté montagne aussi la ville respire. Dans l'enfilade de la rue des Arts, le promeneur tombe en arrêt devant la silhouette caractéristique de la Dent d'Oche, sommet majeur du Chablais. Appel du large, appel des Préalpes… Certes Thonon donne envie de bouger, mais nul besoin de quitter la ville pour se sentir vraiment en vacances.
Dans les rues les tenues décontractées sont de rigueur, car à Thonon l'invitation à la baignade ou au farniente est permanente.Une ville à visiter...
Au fil de la ville, l’eau et les murs racontent :
Louis Moynat, architecte thononais, né en 1877, a laissé à Thonon-les-Bains de nombreux témoignages du développement de l'architecture au XXe siècle : le collège Jean-Jacques Rousseau, le lycée hôtelier Savoie et Léman (dotée d'une rotonde caractéristique) et de nombreux immeubles et villas privées.
Maurice Novarina, architecte thononais, a conçu en particulier l'église du quartier de Vongy (intéressante notamment en raison de la fresque en mosaïque garnissant le choeur et représentant une barque lémanique), la Maison des Arts, l'une des premières maisons de la culture voulue par Malraux, le quartier de la Rénovation.
L'église Saint Hippolyte construite au 15e siècle, agrandie et remaniée au 17e siècle, à la décoration de style baroque savoyard, fut construite sur une église antérieure dont subsiste la crypte romane. Elle est accolée à la basilique Saint-François-de-Sales, qui faillit la supplanter.
La basilique Saint-François-de-Sales ne fut achevée que au début du 20e siècle. Maurice Denis, chef de file de l'école des Nabis, proche de l'école de Pont Aven, y a peint ses dernières oeuvres.
(voir avec la paroisse St François pour les deux églises
04.50.71.03.20)
L'Hôtel-Dieu, ancien couvent des Minimes, présente des façades et un cloître de style toscan.
L'hôtel de Ville de style sarde, achevé en 1830 par l'ingénieur sarde Mazzone. Le haut péristyle du rez de chaussée servait autrefois de marché aux grains. Les anciennes auges pour mesurer le grain se trouvent tout à côté dans le jardin du château de Sonnaz (musée d'arts et traditions populaires du Chablais).
A gauche de l'hôtel de ville, en passant le dernière survivante des portes de Thonon, on tombe sur l'hôtel particulier de Bellegarde et sur la façade de l'actuelle salle d'audience du tribunal courent les hauts-reliefs en bois sculptés de figures grivoises.
Le village des pêcheurs avec ses guérites (cabanes de pêcheurs professionnels) et l'écomusée de la pêche.
L'ancien monastère de la Visitation, où se trouvent l'Office de tourisme et la médiathèque, date du XVIIe siècle et à été peu à peu restauré. Le vieux moulin du couvent abrite un restaurant et son bief s'écoule parmi les immeubles du quartier de la Rénovation.
Le château de Ripaille : château construit au XVe siècle, restauré à plusieurs reprises en particulier en 1900 par la famille Engel-Gros, qui créa l'arboretum. Le patron des usines textiles DMC entreprit la restauration du château avec l'aide de Charles Schulé, un des architectes de l'Exposition universelle de Paris de 1889, et par un travail qui dura plus de 10 ans, Ripaille prit l'aspect qu'il a aujourd'hui. Décoration intérieure art nouveau intéressante pour les connaisseurs. Actuellement propriété de M. Neker. Mme Necker oenologue étant responsable du vignoble.
(autorisation à la Fondation Ripaille04.50.71.75.12)
Le "champignon de la Versoie", fontaine du parc thermal, l'Etablissement thermal ouvert en 1890, reconstruit en 1952 et remodelé ces dernières années.
Le funiculaire : relie le port de Rives à la ville haute depuis plus d'un siècle. La gare inférieure a conservé son style Belle époque, mais trois génération de funiculaires se sont succédées (force motrice de l'eau avec système de contrepoids, moteur diésel, et informatisation)
Les fontaines sont particulièrement nombreuses à Thonon (place de Crête, place de l'hôtel de ville, place Jules Mercier etc.) ainsi que les lavoirs (dans la petite rue du port, au début de l'avenue des Allinges - face à la caserne des pompiers - dans le petit quartier de Concise à côté de la chapelle du XIIIe) lavoirs de forme ovale et de facture originale.
La Tour des Langues : elle domine le village des pêcheurs. C'est là qu'au moyen-âge les bouchers venaient payer leur impôt au seigneur (les langues de vaches et boeufs qu'ils abattaient).
Photos et logos : OT de Thonon
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