Après l’enfer, le Bayou d’Oz

Les fondements de l’histoire

Peut-on vivre comme avant quand on a tout perdu ? Un western en forme de conte, qui puise son inspiration du côté d’Alice au Pays des Merveilles et du Magicien d’Oz, porté par un trait lumineux et une narration pétrie d’humanité.

1865. La guerre de Sécession vient de s’achever par la victoire des troupes de l’Union. Le Nord antiesclavagiste a gagné. Pour les États du Sud, une nouvelle ère commence. Désormais, il faut tout reconstruire. Dans ce décor de ruines et de cendres, une jeune fille a tout perdu. Elle s’appelle Dorothy Gale. Pour fuir sa terre dévastée et faire le deuil de son passé, elle part sur les routes en quête de vengeance. En chemin, elle rencontre Alice, une enfant victime, comme elle, de la sauvagerie humaine, ainsi que trois soldats confédérés, dépassés par un conflit trop grand pour eux. Ensemble, ils vont essayer de redonner du sens à leur existence…

Damien Marie porte un regard original et dénué de tout manichéisme sur un épisode dramatique de l’histoire américaine. Le trait émouvant de Fabrice Meddour, rehaussé de couleurs directes tout en luminosité, vient renforcer la crédibilité de ce récit qui dresse un parallèle inattendu avec deux contes ancrés dans l’imaginaire collectif, Alice au Pays des Merveilles et Le Magicien d’Oz. Après l’Enfer, un conte noir qui transcende de manière magistrale les codes habituels du western.